Trois mois déjà que tous les adultes ont disparu et que la ville vit prisonnière d’un mur aussi solide qu’invisible. À Perdito Beach, Sam, bien qu’aidé par Astrid, Edilio et Albert, souffre devant l’ampleur des tâches à accomplir, devant ses responsabilités vis-à-vis des enfants livrés à eux-mêmes, désemparés. Les réserves alimentaires épuisées, tous sont affamés. La tentative de récolte de choux a échoué devant l’attaque des vers mutants. À Coates-college, Caine souffre de cauchemars terribles, l’esprit phagocyté par la « gaïaphage », depuis sa rencontre au fond de la mine. Pour alimenter « l’ombre » il décide d’utiliser un crayon de combustible de la centrale nucléaire.
Beaucoup de rebondissements dans ce deuxième tome de la série (Gone, NB Juin 2009) où règne la sauvagerie ; la violence souvent sanglante est heureusement toujours compensée par le pouvoir de guérison immédiate de Lana. Ce roman fantastique adopte un rythme rapide, (l’intrigue se déroule sur cent six heures), le suspense présent jusqu’à la dernière page laisse augurer d’un troisième tome riche en nouvelles surprises.