La Femme en vert.

INDRIDASON Arnaldur

L’inspecteur Erlendur et son Ă©quipe sont appelĂ©s sur un chantier de construction oĂč vient d’ĂȘtre dĂ©couvert un squelette, enterrĂ© lĂ  depuis soixante ans. Ce genre d’enquĂȘte dans un passĂ© relativement lointain est la spĂ©cialitĂ© d’Erlendur. Il part Ă  la recherche des rares habitants du lieu Ă  cette Ă©poque, resitue la prĂ©sence des Anglais puis des AmĂ©ricains en Islande pendant la guerre. Deux pistes s’imposent bientĂŽt : la disparition d’une jeune femme ou un drame de la maltraitance. Comme toujours (cf. La CitĂ© des jarres, NB fĂ©vrier 2005) Erlendur est en proie dans le mĂȘme temps Ă  une inquiĂ©tude extrĂȘme pour sa fille Ă  problĂšmes, dans le coma Ă  l’hĂŽpital. Pour suivre les conseils des mĂ©decins, il lui parle, il lui parle de lui
 Cela fait un entrelacs de trois histoires trĂšs habilement mĂȘlĂ©es.

 

Ce roman noir ne se lĂąche pas une seconde. La tension monte au fil des pages. Le lecteur vibre devant la terrible rĂ©alitĂ© de la violence banalisĂ©e et se laisse emmener par le talent de l’auteur qui rĂ©serve la solution pour l’extrĂȘme fin du livre.