La femme qui pleure

« Je m’appelle Ida ». Une femme de quarante ans livre ses obsessions et ses fantasmes. Métisse, elle appartient à plusieurs cultures (Caraïbes). Quelque chose de dramatique a dû se passer car elle est internée en hôpital psychiatrique, sous haute surveillance et sous neuroleptiques. En courts chapitres elle évoque sa vie, ses amours, ses rencontres, Port-au-Prince, chez sa grand-mère paternelle. Ses blessures sont perceptibles parmi les bribes de souvenirs. Le journal de ses amours passionnées avec Adrien, mufle égoïste et pervers, est le centre de cette fiction.

Un bref roman bien écrit, bien construit, qui évoque de multiples pistes dans le labyrinthe d’une personnalité, à travers les peurs, les doutes, les incertitudes. Plus intéressant dans son déroulement que dans sa conclusion, un peu hâtive et incertaine, il est attachant et prenant, drôle par moments, terrifiant parfois.