En 1870, alors que la France traverse la crise de la Commune, Pierre Ménétrier, propriétaire de sa ferme, vit de sa vigne et travaille dans les caves perrières de la vallée du Cher dont était extrait le tuffeau. Sylvine, sa fille de dix ans, l’accompagne dans les carrières dont elle connaît tous les recoins. Elle est fière de la personnalité de son père et découvre la jalousie que suscite sa réussite professionnelle et familiale. Un jour, Pierre est tué dans un étrange accident. Juliette, sa femme, subit les pressions du notaire du village qui rachète la ferme. Devenue adulte, Sylvine découvre la vérité autour de la mort de son père ainsi que des secrets familiaux.
Après deux excellents romans pleins d’exotisme et d’aventures dans les terres lointaines de Tasmanie et d’Australie (La dame d’Australie, NB juin 2004), Bernard Simonay donne dans le terroir ultra classique. La taille de la pierre, des vignes, les usages et l’ambiance de l’époque sont dépeints avec une minutie de pédagogue. On était habitué de sa part à mieux que ce récit sans surprise.