La fille de l’air

La narratrice et Lucie, originaires toutes deux d’un petit village du Sud, amies d’enfance et confidentes, sont très différentes : Lucie, ardente et aventureuse, est partie à Paris pour préparer les concours des Grandes Écoles, tandis que son amie a préféré entrer dans une faculté de province. L’une et l’autre se retrouvent souvent dans leur village natal et correspondent par mails. Après de multiples aventures sentimentales parisiennes, Lucie tombe amoureuse de J, un homme de son village, de vingt ans son aîné, déjà marié et père de famille… Ce premier roman d’apprentissage est écrit dans un style surprenant, haché, où la syntaxe traditionnelle est souvent chahutée et où les mots s’entrechoquent. Parmi les personnages, celui de Lucie, fantasque et rebelle, exprime souvent dans une même phrase un sentiment et son contraire ; les autres sont à peine esquissés et mal situés…Tous ces éléments rendent le récit difficilement compréhensible, et l’originalité de l’écriture ne suffit pas à compenser ce défaut.