Le parc Zombillénium roule sur l’or, pourtant son nouveau directeur choisit de s’en séparer en le mettant en jeu au cours d’un sabbat de sorcières. Avec Gretchen, Aurélien et Francis, l’ex-propriétaire s’acharne simultanément à libérer une à une les âmes damnées des obligations qui les enchaînent au parc. C’est au tour d’Édouard mais tout va capoter. Gretchen découvre à ses dépens qu’une intruse, face à laquelle elle ne fait pas le poids, a pris sa place allant même jusqu’à prendre le contrôle d’Aurélien. Cinq ans et un film d’animation après, retour du monstrueux parc d’attraction, et de ses horrifiques créatures. Simples mortels, si vous cherchez une once de douceur et d’humanité, passez votre chemin. La perdition est chose commune en ces lieux qu’on peut dire infernaux. Avec son découpage au ralenti, l’auteur a pris un évident plaisir à profiler sur son ordinateur ses démons dont l’un serait beau comme un dieu. Peu de texte pour beaucoup d’images qui s’en passent d’ailleurs très bien. Dans ce monde de profits et de rivalités, actions rebondissantes et surprise finale mettent en bouche pour la suite. C’est un style en soi. (M.-F.L.-G.)
La Fille de l’air (Zombillénium ; 4)
PINS Arthur de