Janvier 1944. À Nouméa, le grand exploitant du nickel local, Edouard Delaunay apprend que son fils aîné, Georges, vient de mourir dans un accident avec son camion. Un mois plus tard son second fils meurt d’une overdose. Puis sa fille disparaît dans un incendie. Morts naturelles ou assassinats ? Désespéré, Edouard part à la recherche de sa dernière fille, métisse canaque, la belle Valentine avec laquelle il est brouillé. Le père et la fille réconciliés essaieront de dénouer les écheveaux d’une aventure pleine de suspense. Bernard Simonay (Le Lys des ombres, NB juillet-août 2011) retourne à ses passions exotiques initiales en décrivant la Nouvelle-Calédonie, le peuple canaque et ses traditions, l’exploitation du nickel. À une intrigue bien menée s’ajoutent les qualités de la peinture sociale et psychologique : relations des Delaunay avec leurs voisins et avec les notables de Nouméa ; vie des bas-fonds portuaires avec marins et prostituées ; croyances et superstitions des Canaques. Jusqu’au bout du récit, le lecteur est tenu en haleine par cette sombre histoire d’amour, pleine de rebondissements.
La Fille de l’île longue
SIMONAY Bernard