La fin des paysages

LANG Luc

À Liverpool, quelques semaines avant l’inauguration d’une exposition d’art africain, des oeuvres maîtresses sont volées sur les docks. Puis le conservateur du musée se suicide laissant son assistant totalement désemparé. Décidé à poursuivre l’oeuvre de son mentor, ce dernier se lance à la recherche des objets dérobés et mène aussi l’enquête pour comprendre les raisons de ce geste de désespoir. Finalement les deux événements se révèleront intimement liés.  Ce long roman est extrêmement décevant tant son style haché, composé de phrases tronquées et interminables, est presque illisible et tant le lecteur peine à suivre la trame du récit. Les thèmes de la gémellité et des amours tragiques se mêlent sans grande cohérence avec ceux de la disparition des dockers et de la culture africaine. Au surplus, les personnages n’acquièrent aucune réalité, en dehors d’un penchant prononcé pour l’alcool. Cet ouvrage pêche sans doute par un excès d’ambition car un style plus accessible aurait peut-être permis à l’histoire de retenir l’attention. Il s’agit d’ailleurs de la réécriture d’un précédent roman de l’auteur (Liverpool, marée haute, NB octobre 1991).