Certaines peurs sont incontrôlables. Pour Nine c’est celle de l’orage et de la foudre qui peut tomber à tout moment. Or la voilà prise au piège un soir de fête foraine. Elle est donc contrainte de se réfugier avec Charlie dans une usine, désaffectée car elle empoisonnait l’eau de la rivière …
Quand la peur se fait trop forte l’imagination s’emballe et prend le pas sur la raison et la réalité. Les poissons et les rats viennent se venger et les illustrations jusque là noires comme la nuit profonde se colorent, deviennent plus lumineuses comme si un nouveau jour venait de se lever plus effrayant et menaçant que la nuit dans laquelle la jeune fille avait peine à reconnaître son environnement. Tous le vocabulaire de la peur ressurgit, de la simple angoisse à la panique jusqu’à imaginer que c’est un coup monté. Heureusement le propre de la peur c’est d’être surmontée…
S.A.