Après des recherches couronnées de succès sur la biologie de l’attachement, Lisa, neurobiologiste américaine mariée à un Français, crée la Société pour la compréhension de l’amour. Elle espère répondre à une demande croissante sur les questions de couple et sur l’amour. Alors que se présente à son cabinet le premier couple, son histoire personnelle vient se mêler à son activité.
Lucy Vincent, chercheuse au CNRS et docteur en neurosciences, signe son premier roman. L’intrigue, sans vraisemblance psychologique, sert de mise en scène pour démontrer les rouages de l’amour. On apprend que, passées les trois premières années de passion amoureuse, il faut réactiver le couple en le dopant. Et là c’est en savante qu’intervient l’auteure. Heureusement que le ton est léger car pour bien comprendre le comportement amoureux, lui-même phénomène chimique conditionné par des neurones, il faut enregistrer les données biologiques et tous les termes spécialisés qui s’y rapportent. Ocytocine, phéromone, tryptophane ne sont pas des mots d’amour, ça se saurait, mais on peut être sûr que l’amour reste incontrôlable.