Pendant un hiver rigoureux, la famine s’abat sur la société des renards, aux dirigeants corrompus. Non loin de là, une colonie de lapins prospère dans une ancienne forteresse mais déplore de mystérieuses disparitions, qui servent de justification à une dérive autoritaire. Harry le renard, Elton le blaireau et Quentin le lapin décident de faire toute la lumière sur cette affaire et découvrent que certains lapins vendent leurs congénères pour faire fortune. Au péril de leurs vies, ils vont lutter pour faire cesser cet odieux trafic.
À travers les aventures d’animaux de la forêt civilisés, l’auteur dénonce la cupidité et l’égoïsme et montre comment l’amitié, le courage et le sens des responsabilités permettent de lutter pour la justice et l’équité. Cette fable politique pose également la question de la cohabitation entre les espèces, du respect de la loi et de ses fondements moraux. Le roman est bien rythmé avec une alternance de chapitres courts passant du renard au lapin, qui permet de tenir en haleine, même si l’action s’enlise un peu, notamment sur la fin, dans les cas de conscience des héros.