La Fortune de Warren Bullet. (Tony Corso ; 3.)

BERLION Olivier

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Une nouvelle affaire pour le séduisant privé de Saint-Tropez, Tony Corso, et son ami de galère, Magdid, retrouvé dans le tome précédent, Prime Time (N.B. août-sept. 2005). Bonne occasion d’affiner le personnage du héros. Un milliardaire d’une des luxueuses villas du golfe lui demande de retrouver son fils enlevé aux Bahamas alors qu’il négociait un marché difficile. L’épisode fait apparaître la violence dont est capable Tony – il flingue sans états d’âme –, violence qui prend sa source dans une adolescence difficile – il a connu la prison.

 

Petit à petit, Berlion enrichit son héros en lui constituant un passé et des racines. Les dialogues sont toujours aussi frémissants de tension et d’humour ; le récit est très bien mené, précédé d’un prologue en quatre planches désormais acquis ; le dessin réaliste est toujours aussi séduisant que l’élégant et cynique Tony Corso. Une très bonne série d’action dont chaque épisode est une histoire complète qui accroche le lecteur.