Le narrateur, un homme solitaire, hĂ©rite de lâappartement de sa tante, situĂ© dans un quartier populaire de Paris. De lui on sait seulement quâil descend dâune lignĂ©e dâacrobates et que la femme quâil aimait â et  humiliait â lâa quittĂ©. Il hĂ©site Ă sâinstaller dans les lieux, encombrĂ©s et dĂ©suets, dĂ©ambule dans les rues, contemple les vitrines des magasins, hante quelques restaurants, rencontre deux femmes, Carmen et Ghislaine, et finit par partir, abandonnant lâhĂ©ritage.
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Lâauteur reste fidĂšle Ă son attrait pour le mal de vivre (Le chien, NB novembre 1998). Son hĂ©ros en chute libre, sans dĂ©sir et obsĂ©dĂ© de dĂ©tails, nâattire guĂšre lâintĂ©rĂȘt. Ses hĂ©sitations, ses errances et ses divagations pseudo-philosophiques, lâabsence dâintrigue et une Ă©criture (volontairement ?) neutre composent un ensemble peu dynamique. Le triste hĂ©ros sâennuie, on peut craindre que ce ne soit aussi le cas du lecteur.