La fuite de Jade (La Maison Windjammer ; 2)

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1637. Adam Windjammer, héritier d’une famille ruinée par le prêteur sur gages Hugo van Helsen, s’est embarqué pour l’Amérique sur le Draco (La Perle noire, LJA février 2006). Décidé à retrouver la flotte perdue commandée par son oncle, il persuade le capitaine de s’aventurer jusqu’au redoutable cap Frear. À Amsterdam, Jade van Helsen tente de fuir un père despotique et froid, et gagne l’amitié de jeunes affairistes de la Bourse qui l’aident à se cacher.

Les deux jeunes gens ont le même but : régler leurs comptes avec l’image paternelle, que ce soit en tenant la parole donnée aux familles des marins disparus, ou en s’affirmant face à un homme qui rêvait d’un fils pour parfaire son ascension sociale. Balançant entre deux continents, le roman d’apprentissage dresse un tableau vivant de l’époque : aventures maritimes lointaines, dangers de la vie à bord face aux tempêtes, aux pirates, aux nations ennemies ; intrigues et coups montés pour asseoir une richesse que la Bourse et les fortunes de mer ruinent en un jour. Au final, un double échec : Adam ne ramène qu’un estropié et Jade, délivrée de la domination paternelle, semble avoir perdu toute humanité. Cette fin amère appelle une suite à cette saga captivante.