Cette série souffre toujours d’une quote-part excessive de texte mais ne manque pas d’intérêt par son graphisme réaliste, facile d’accès, et surtout un héros aux caractéristiques inhabituelles : Oxford, un vieux policier à la retraite qui a promis à sa femme sur son lit de mort qu’il la rejoindrait le jour où son pistolet aurait été vidé de ses sept balles. Chaque épisode est l’occasion d’un coup de feu (Cf. La perle ; 2, N.B. août-sept. 2004). Celui-ci est tiré par accident lors d’un moment de patinage sur la glace et blesse Tonny Schiaffino, le fils d’un de ses amis, un maffieux décédé, qui sollicitait l’aide d’Oxford. Le vieux policier utilise les capacités d’un médium pour tenter de renouer le contact avec le blessé plongé dans le coma… Parallèlement, l’épisode est lardé d’un long flash-back qui révèle comment, à l’époque hippie, Oxford fit la connaissance de sa maîtresse Irini.
Une foultitude de personnages évolue tout autour du policier, l’entourant de leur affection, justifiant finalement le texte surabondant. Contrairement aux tomes précédents, cet épisode s’achèvera dans le prochain volume.