Vingt-cinq nouvelles dans lesquelles Stefano Benni fait montre d’une imagination rarissime. Aucune ne ressemble à l’autre. Les personnages sont tous très différents : un footballeur, un moine, un voleur sentimental, une sorcière et même un cachalot. Beaucoup sont solitaires et pitoyables.
De nombreux ouvrages de Stefano Benni ont été salués : Achille au pied léger (N.B. juillet 2005) « joyeusement féroce », Margherita Dolcevita (N.B. février 2008) « drolatique, cruel, onirique ». Ici le ton est infiniment varié : tour à tour facétieux, compatissant, sinistre, critique, parsemé de touches d’humour irrésistible. Le conteur ne dédaigne pas le genre fantastique ni le conte de fée maléfique. Malgré quelques longueurs, presque toujours on s’émeut, on rit et on aspire à connaître la « chute ».