Vers 2050, dans un monde sans soleil, où des nuages gris occultent le ciel, quelques survivants aux Neiges de juin sont disséminés en Europe de l’Est. Anton quitte Varsovie, pour voir la dernière grande baleine en Ecosse. Son chemin croise celui de Marceau, qui veut le livrer au Caducée, groupe de cannibales, et Ivan, qui rêve de grimper au sommet des Alpes. En même temps, le Chien, exécuteur des basses oeuvres du maire de Varsovie, part à la poursuite d’Anton, tant pour sauver son existence que pour retrouver l’argent que ce dernier a volé, afin de renverser le maire et instaurer de nouvelles règles… Vincent De Oliveira situe son premier roman dans un monde post-apocalyptique, où violence et cruauté se côtoient et imprègnent le désir de survivre des personnages. D’une plume dénuée de toute empathie, ce jeune auteur n’hésite pas à mélanger scène de torture et camaraderie virile. La transposition de l’intrigue dans un futur imaginé ne prend pas, les invraisemblances s’enchaînent. Un univers rude et hostile, et finalement peu attirant, qui n’arrive pas à susciter l’intérêt dans cette quête d’un dernier signe de vie. Un scénario de série B qui peine à trouver son genre. (E.A. et B.Bo.)
La grande baleine
DE OLIVEIRA Vincent