La Grimace du vieux singe (L’Oeil des dobermans ; 3)

Dans le temple du vieux singe, grâce à l’intervention de Plasden, Arno Ixks échappe de peu à une bande de chats dressés pour tuer. Munis de la momie du primate qu’ils ont trouvée là, ils engagent un voyage périlleux vers le temple du Natso, au Tibet, où l’héroïne a passé son enfance. La momie y retrouve sa place, non loin d’objets dont la réunion doit permettre de constituer une arme redoutable. Cependant, Hitler a envoyé un commando pour récupérer Plasden. Arno, lui, est ramené de force à Berlin, où il se place sous la protection de l’ambassade des États-Unis. On le reverra plus tard, missionné par les Américains pour récupérer des prisonniers au camp de Mauthausen. Aventures et ésotérisme se mêlent dans une histoire trépidante, dotée d’un scénario chantourné, tout comme l’image, qui apparaît serrée et un peu oppressante, malgré son classicisme. La belle et inquiétante Plasden aime être dévêtue et libre de ses mouvements, ce qui offre au dessinateur l’occasion de s’attarder sur son opulente plastique. Clôturant, sur une chute inattendue, une série de trois tomes, ce volume peut se lire indépendamment, grâce à un résumé des épisodes précédents. (P.P. et A.D.)