À la veille de la Grande Guerre, la jeune Louise vit paisiblement dans un petit village corse, avec son père chéri. Quand il meurt, ruiné, Louise, désormais seule, n’a plus qu’une idée, retrouver son cousin Julien dont elle est amoureuse depuis sa tendre enfance. Or, il vient de partir pour le front, Dieu sait où exactement. Louise se bat avec détermination pour le retrouver, quitte à travailler comme infirmière dans des conditions très dures. Elle retrouve Lucien… mais elle a aussi rencontré Théo. Plutôt séduisant, même amputé d’une jambe.
Dans L’heure de Juliette (NB janvier 2009), Elsa Chabrol avait déjà décrit une femme volontaire. Ici, après un début assez convenu – une jeune fille pauvre, orpheline, intelligente, courageuse, voire intrépide – le récit prend son envol. Il devient bien plus réaliste, et même poignant quand Louise est face aux horreurs de la guerre, décrites en détail. Et la fin est inattendue. Le personnage de Louise, attachant par sa folle obstination – ou malgré elle – peut émouvoir et séduire.