Ă lâheure oĂč les gens tiraient le rideau sur leur travail, il fallait chercher Django le gitan dans tous les bars pour quâil se produise sur la scĂšne oĂč il Ă©tait attendu. Django qui jouait du banjo comme personne et autour duquel tant de lĂ©gendes couraient⊠Mais le jour oĂč il signe un contrat fabuleux pour lâAngleterre, le drame arrive : sa main gauche est brĂ»lĂ©e dans lâincendie de sa roulotte, il refuse lâamputation. Ă lâhĂŽpital, ses amis lui offrent une guitare, dont les cordes sont plus douces pour ses doigts abĂźmĂ©s. Câest le dĂ©but dâune nouvelle lĂ©gendeâŠ
Lâhistoire, racontĂ©e par la guitare de Django, se termine le jour oĂč Django Reinhardt joua Ă New York avec Duke Ellington. Le texte est rythmĂ© par des onomatopĂ©es qui introduisent Ă lâunivers musical du jazz moderne. La typographie art moderne et les images dans le style BD, aux tons ocre, recrĂ©ent lâambiance du Paris des spectacles, de la rue, des corridors oĂč attendent les artistes, des cabarets plus ou moins interlopes oĂč les musiciens en quĂȘte de cĂ©lĂ©britĂ© faisaient leurs premiers pas sur scĂšne. Belle Ă©vocation simple et humaine dâun jazzman Ă la renommĂ©e universelle, qui a su garder lâoriginalitĂ© de son art.
Lâillustrateur a Ă©tĂ© primĂ© au dernier festival dâAngoulĂȘme pour Come prima.