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Un visage harmonieux, des cheveux blond vénitien, surmontés d’une couronne, tranchent au-dessus de l’armure et de la cotte de maille, magnifiées par la lumière dorée qui illumine l’image de couverture : tout incite à ouvrir ce beau livre reprenant une légende qu’on croyait archiconnue.
Avec Arthur d’Albion, on replonge aux racines celtes du cycle, conté dans un style vivant. Au début de chaque séquence, on découvre les intervenants – fées, mage, dragon, cerf blanc ou Bête Glatissante – les armes fabuleuses, les chevaliers et les Dames, présentés en de courts paragraphes. La force de ce merveilleux, bien préservé dans la version anglaise, avec des lieux situés sur une carte poster, est soulignée par une illustration dont la splendeur nimbée d’or évoque les toiles de Klimt.