Guilhem, toujours traqué pour ses convictions religieuses, s’est échappé de prison et n’a qu’un but, retrouver sa bien aimée Nita et mener la vie la plus normale possible au milieu du chaos et de la violence annonçant la fin de l’idéal cathare. Dans sa fuite, il bénéficie de l’aide de deux femmes isolées, l’une par un veuvage et l’autre par sa réputation de sorcière. Pour retrouver Nita, il devra encore affronter de nombreuses épreuves.
Ce quatrième et dernier tome du cycle bénéficie des mêmes qualités mais malheureusement des mêmes défauts que les trois précédents, (2008, 2009 et 2010) en particulier une grande froideur dans le traitement, tant du scénario que du dessin, qui empêche de s’attacher aux personnages et de s’intéresser vraiment à leurs aventures. Le scénario est carré, trop, manquant d’un véritable souffle épique et le héros ne possède pas le charisme attendu. Le trait est réaliste, propre, trop peut-être, auquel s’ajoute le choix d’une palette de couleurs froides et une mise en page très sage. Bref, une production honnête, d’une qualité supérieure à la moyenne, mais manquant du supplément d’âme nécessaire pour en faire une vraie réussite.