La Ligne de flottaison.

HATZFELD Jean

Grand reporter Ă  « LibĂ© », FrĂ©dĂ©ric rentre Ă  Paris aprĂšs un sĂ©jour en TchĂ©tchĂ©nie. Il retrouve ses habitudes, ses collĂšgues, son travail au journal. Est-il temps pour lui de se poser, de construire une famille avec sa compagne hongroise, d’abandonner les reportages au front ? DĂ©calĂ©, il a du mal Ă  faire partager Ă  ses amis son expĂ©rience de guerre : l’absence de bavardage, l’immĂ©diatetĂ© du vĂ©cu, la violence bien sĂ»r
 Joint de tous les endroits de la planĂšte qu’il a couverts, du Salvador Ă  Sarajevo en passant par le Proche-Orient ou le Mali, il maintient des relations fortes avec les personnes qu’il a connues dans ces pays. BientĂŽt, mĂ» par une nĂ©cessitĂ© absolue, il repart.

Jean Hatzfeld, prix Femina Essai 2003 pour Une saison de machettes (NB octobre 2003), choisit la forme romanesque pour s’exprimer sur le mĂ©tier de correspondant de guerre et sa dĂ©ontologie. MĂȘlant la quotidiennetĂ© de la vie parisienne de son hĂ©ros avec des flashes-back sur la rĂ©alitĂ© du terrain, il offre de cette profession une analyse Ă  la fois poussĂ©e et facile Ă  lire.