L’empereur Auguste règne sur Rome. La peste est là qui s’empare du premier et progresse dans la ville. La populace s’étourdit une dernière fois de toutes les luxures et autres débauches avant de succomber. Le Juif Samuel, malgré l’aide bienveillante et tarifée de trois gaillardes du bordel voisin, n’arrive pas à faire preuve de virilité. Panne définitive ? Que nenni, grâce à la rencontre fortuite de la Lionne, une belle esclave rousse. Convoitée par Rufus, un notable du quartier, elle est destinée à un personnage peu ragoutant et haut placé, le consul Publius. La voilà écartelée entre les désirs de trois hommes…
L’auteure, prénommée Laureline, dit avec la plus grande simplicité ce conte libertin qui n’oublie aucun détail érotique et dont le décor est placé au temps des Romains. Le choix des personnages aux trognes pittoresques, animées par une plume à la caricature approximative et ressortant sur des à plats de couleurs chaleureuses, confère au récit une joyeuse atmosphère de paillardise crue qui incitera le « public averti » à retrouver le tome à venir.