La Lionne de Nantes.

En cette année 1719, il fait froid et faim à Nantes. Viviane signale, pour survivre, l’arrivée de bateaux à des « naufrageurs » qui font échouer les navires en allumant des feux sur la côte. Un jour, elle les voit jeter dans la vase un objet ramassé dans l’épave d’un vaisseau venu d’Angleterre… Arrêtée, elle doit quitter Nantes. Commencent alors de nombreuses aventures qui la mènent parmi les membres de la conjuration de Pontcallec puis, alors que la fièvre financière suscitée par Law est à son comble, à Paris, face au Régent. Il la charge d’une mission capitale dans l’accomplissement de laquelle elle sera guidée par son amour pour Louis de Talhöuet. Le travail de documentation est aussi soutenu que dans Les chevaliers du Christ (N.B. juil. 1997). Mais malgré une action galopante et une intrigue habilement menée qui en font un véritable roman de cape et d’épée, les dialogues restent plats et convenus et l’écriture boursouflée.