Théodora, dite Théo, a passé son adolescence dans un quartier huppé d’Athènes. Depuis la mort de sa mère, elle s’est exilée à Paris et vit dans un grand appartement offert par son père ; elle y peint des icônes qu’il faut « lire et non regarder ». Elle se sent seule et son analyste lui suggère de prendre une colocataire. Elle embauche comme intendante Paulette, qui a fui la crêperie familiale. Théo tombe amoureuse d’un DJ, vite envolé après quelques heures torrides, cependant qu’un lourd secret familial l’angoisse de plus en plus. Paulette arrivera-t-elle à la libérer de ses obsessions destructrices ?
La Liseuse d’icônes est le sixième roman de Nicole Calfan, par ailleurs comédienne connue. Trente-quatre courts chapitres retracent le parcours de son héroïne et de ceux qui la côtoient et soulignent l’incapacité de la jeune femme à sortir de sa solitude, à aimer, même si elle est souvent aimée. De lecture facile, le roman ressemble à un patchwork confus aux morceaux mal assemblés. Les rapports de Théo avec son psy, les secrets de son enfance sont peints à gros traits, assez schématiques, tout comme les choix de Paulette et le tourbillon qu’est la vie du DJ.