La main du ciel

FREI Pierre

« Habemus papam ! » : la fumée blanche annonce l’élection d’un nouveau pape, James Stuart, un Écossais réformateur libéral devenu Jean XXIV au grand dam des conservateurs de la Curie, furieux de voir leur échapper le trône de Pierre. Une confrérie secrète, « Manus Cælum » (La main du ciel), oeuvre dans l’ombre avec un but diabolique : enlever le pape lors de son premier déplacement en Amérique latine. Prisonnier des guérilleros dans la jungle, Jean XXIV parvient à s’enfuir et regagner de façon rocambolesque le Vatican, tandis que son demi-frère, son sosie, lutte contre la mort.

 Hommes d’église, de pouvoir, aux appétits de toutes sortes, chantage, services secrets, tueurs, trafics bancaires, jolies filles très avenantes : l’ambiance est chaude, violente. Mais le Saint Père, aidé de quelques fidèles, montre qu’il a du répondant. Auteur de Terminus Berlin (NB novembre 2005), Pierre Frei pourra choquer par l’invraisemblance de l’intrigue, l’immoralité des hauts personnages ecclésiastiques, le traitement superficiel de sujets spirituels d’importance, signant un Da Vinci Code au rabais.