La main du diable

RODOLPHE, GRIFFO

Si le génie de la bouteille de Stevenson est ici remplacé par la main du diable en personne, les dilemmes restent toujours les mêmes : quel prix sommes nous prêts à payer pour une vie facile ? Et à quels enchaînements dramatiques nos choix nous mènent-ils ?

L’adaptation conserve le cadre de l’histoire d’origine : la période, les lieux, les voyages, une atmosphère parfaitement rendue par les dessins et la vitalité des personnages.

Les teintes, qui évoquent des dessins à l’encre, varient selon les étapes du récit. Les couleurs chaudes et vives alternent avec des cases plus monochromes selon les rebondissements de l’histoire et les humeurs de Charles et Rose, les personnages principaux.

Le scenario bien découpé et les rebondissements haletants offrent une bande dessinée que l’on ne souhaite pas reposer avant l’épilogue final.

(BG)