Maître Vincent, alias monsieur Entre-Deux, gagne au poker, mais il ignore que sa vie est menacée ; O’Connor aspire à un renouveau médiatique dans une partie reality show ; Winslow est utilisé dans un piège bien tendu, sous couvert de poker alibi…
Ces différentes nouvelles ont été écrites sur commande d’Otto Penzler, un éditeur new-yorkais spécialisé dans le roman noir, par un panel d’écrivains : Walter Mosley, Jeffery Deaver, Rupert Holmes… Les cartes, plus précisément le poker, en sont la figure imposée. Ce jeu, qu’il soit distraction, passion ou profession, est fascinant, souvent dangereux car il s’agit d’argent. La sauce littéraire à laquelle il est accommodé le rendrait presque appétissant. Travail littéraire, gageure, simple amusement, comment qualifier cet ouvrage si hétérogène, aux styles si différents, aux intrigues roses, noires et même morbides ? Le récits sont tous caractérisés par l’unité de temps, le suspense et une chute inattendue et rarement morale. Les auteurs sont tous renommés, et leurs exercices de style ne déçoivent généralement pas.