La Maison de l’Ange.

McCULLOUGH Colleen

L’Ange est une ravissante petite fille de quatre ans, dont la maman, voyante, est un personnage insolite et haut en couleur, propriétaire d’un immeuble dans un quartier mal fréquenté de Sydney. Autour d’elle évolue toute une faune de locataires: prostituées, travestis ou homosexuels qui passent à l’occasion se faire tirer les cartes ou lire dans la boule de cristal. Tout ce petit monde original et excentrique vit sa différence, ses chagrins, ses passions avec plus ou moins de bonheur. Un jour, une jeune femme radiologue dans un hôpital quitte sa famille conventionnelle, s’installe dans cet immeuble que l’on croirait tout droit sorti d’un film et partage la vie échevelée de ses voisins. Survient un drame, un double meurtre qui va profondément changer sa vie en lui donnant en héritage l’avenir de la petite fille.

 

Auteure du célèbre roman, Les oiseaux se cachent pour mourir (NB juillet-août 1978), Colleen McCullough se montre ici moins inspirée. Elle nous entraîne dans une histoire impossible, mêlant fiction et réalité dans un style très cru, émaillé de descriptions au scalpel. Les amateurs de verve gouailleuse y prendront plaisir.