La maison du vent

En 2007, Maddie est avocate dans un grand cabinet de San Francisco. Elle travaille sur un dossier brûlant : plusieurs employés d’une grande firme locale sont atteints de cancers divers, probablement dus à de mauvaises conditions d’hygiène. Elle attend son fiancé qui revient d’Europe. À quelques siècles de là, en 1347, Mia, une toute jeune fille, vit chez sa tante en Toscane. Mia ne parle plus depuis la mort de sa mère. Mais sa rencontre avec la signora Toscano va changer sa vie. De quels fils communs sont tissés les destins de Maddie et de Mia ? L’auteur met en parallèle deux personnages de femmes très attachants. L’alternance des chapitres, l’un au Moyen Âge, l’autre de nos jours, donne au récit un rythme agréable. Les descriptions de la Toscane sont splendides et le sens du détail toujours présent. La peste – fléau de l’époque – est à mettre face au cancer d’aujourd’hui, les diktats religieux et familiaux face aux diktats économiques, la cupidité et la jalousie sont atemporelles. Malgré quelques longueurs et incohérences, voici un roman plaisant à lire, où l’on redécouvre avec intérêt la culture médiévale.