Journaliste obligé de couvrir un congrès de bibliothécaires à Hambourg, le narrateur va se promener dans la ville. Un improbable aléa l’entraîne à faire office de baby-sitter auprès d’un jeune garçon dont la blonde mère s’absente. Introduit dans l’intimité de cette famille, il apprend l’histoire du grand-père, ancien nazi réfugié un temps en Argentine et revenu à Hambourg, les poches pleines. Le narrateur se raconte également. Passionné par les « réductions indiennes des jésuites », il reçoit à la mort du grand-père le contenu de sa bibliothèque pour faire des recherches. Puis, la maison, vidée de ses habitants, étant devenue « fantôme », il repart vers sa vie. L’auteur de La violoncelliste (N.B. mars 2004) donne ici un livre intimiste. Le propos reste obscur même si la langue classique maintient l’intérêt du lecteur.
La maison fantôme.
KRÜGER Michael