La maison Ipatiev

BOYNE John

1915, Ă  Kachine en Russie Gueorgui, paysan de seize ans, sauve la vie d’un cousin du tsar qui le rĂ©compense en l’emmenant Ă  Saint-PĂ©tersbourg comme garde du corps du tsarĂ©vitch. TrĂšs attachĂ© aux Romanov, et tout particuliĂšrement Ă  leur derniĂšre fille, le garçon partage leur sombre destin jusqu’au massacre. Fuyant ensuite vers Minsk, puis Paris avec la jeune Zoia qu’il Ă©pouse, il s’installe en 1923 Ă  Londres. MalgrĂ© une vie modeste et le deuil de leur fille, le couple exilĂ© mĂšne une vie calme jusqu’à la mort de Zoia. C’est une page de l’histoire russe dramatique, fertile en Ă©vĂ©nements et l’une des Ă©nigmes les plus cĂ©lĂšbres qu’exploite ici John Boyne de façon terriblement romanesque. Alternant prĂ©sent et passĂ©, il revient longuement, mais de façon bien superficielle, sur les malheurs de la famille impĂ©riale, la maladie du tsarĂ©vitch, l’influence de Raspoutine sur la tsarine, les horreurs bolcheviques, allant jusqu’à inventer une idylle assez invraisemblable entre son hĂ©ros et l’une des princesses. Il dĂ©peint assez bien par ailleurs le statut des Russes blancs exilĂ©s, leurs rĂȘves peuplĂ©s de cauchemars, leur nostalgie du pays. Et mĂ©nage pour la fin une surprise
 un peu Ă©ventĂ©e.