La maîtresse a pleuré trois fois

Seul dans la cour de récréation, Martin ne joue pas avec les autres mais rêve en regardant le ciel. Martin, drôle de prénom pour un enfant qui arrive de Chine, pense Hugo. À la suite d’une bagarre, il prend parti contre tous et décide de devenir l’ami du garçon étranger. Un jour, les enfants de la classe aperçoivent la maîtresse en pleurs. Martin et sa mère vont être reconduits à la frontière. Une pétition s’organise. Avec sobriété, la vie des sans papiers est évoquée et le problème des expulsions est vu à hauteur d’enfant, avec l’incompréhension qui naît fatalement quand un enfant de la classe est menacé.