Tout commence en 1756, à bord d’une galère pirate. Garlath, un rameur démoniaque, fait sombrer le navire pour éviter que la jolie Lifelde, la belle du capitaine, puisse s’en sortir et vouer son destin aux maléfices. Cent ans plus tard, Terreg Halon, un contrebandier breton et sa bande poursuivis par un commissaire de police de Paris, traite avec l’aubergiste Caradec qui est en train de le trahir. Pendant ce temps, à Dunkerque, Garlath réapparaît et fait passer un message mystérieux : Louis Napoléon est sous sa protection. Terreg et sa bande attendent la livraison anglaise, mais c’est la vieille galère qui réapparaît dans les récifs. C’est alors que le spectre de Lifelde se lie à Terreg….
L’histoire est bien compliquée et part dans tous les sens : la vie de contrebandier de Terreg et de sa bande poursuivie par la police, Lifelde, sa malédiction et son mentor magicien, et cette nouvelle piste de Louis Napoléon sous le règne de Louis-Philippe… On s’y perd un peu, mais ce n’est que le premier volume ! Le décor breton est bien choisi, les personnages sont très reconnaissables, pourtant ils sont nombreux. Le dessin est agréable, même si la colorisation est un peu forcée. La suite permettra de comprendre pourquoi la série se nomme L’épée de feu…