La malédiction du bandit moustachu

TEODORESCU Irina

Un bandit moustachu croise chez le barbier un petit bourgeois à moustaches qui offre d’héberger l’homme en cavale. Mais il le laisse mourir de soif après que le truand lui a révélé la cache de son trésor. La malédiction, prononcée dans un dernier souffle, va s’étendre sur plusieurs générations. Un précédent recueil de treize nouvelles signalait l’entrée en littérature de cette graphiste roumaine qui vit à Paris et se démarque significativement de ses confrères ! De morts en mariages, de pèlerinages expiatoires en réclusion au couvent, l’histoire de la famille Marinescu se déroule au gré de l’imagination débridée de son auteur. Le ton est celui du conte pour enfants, même s’il est loin d’en être un, et sert des situations loufoques, voire dramatiques, et des personnages fantasques. Les dialogues, insérés dans le texte, empêchent toute respiration, réclamant beaucoup d’attention pour repérer les nombreux personnages. Un fatras abracadabrant, souvent sans queue ni tête, où le temps n’a pas d’importance.