Plutôt que de contes, ce livre se compose de récits des relations personnelles nouées entre l’auteur, psychothérapeute renommé des États-Unis, et ses patients, des femmes, durant les entretiens qu’il a eus, plus ou moins longtemps, avec chacune d’elles. Il défend ainsi sa conviction, et sa pratique. Selon lui, le rôle le plus important du thérapeute est de manifester de l’empathie à ses patients et d’établir avec eux une forte relation de proximité ; c’est cette dernière, et non les interprétations du thérapeute, qui donne des vrais changements en cours de thérapie et permet de traiter les problèmes existentiels et de les résoudre en travaillant ensemble. Les récits sont cliniques, détaillés, un peu longs car très analytiques, sans fantaisie, sauf le dernier, assez délirant, qui donne son titre à ce recueil. Le souci didactique est certes intéressant, mais ce recueil n’atteint pas la qualité du précédent roman (Et Nietzsche a pleuré, Livre du Mois, NB janvier 2008).
La malédiction du chat hongrois : contes de psychothérapie
YALOM Irvin D.