Nu, hormis un slip rouge à pois, des bottes assorties et un masque de Zorro, Supermurgeman défend son île idyllique grâce à son superpouvoir : vomir de la bière sur ses ennemis ! Dans ce deuxième opus, les ennemis sont un groupe de néo-communistes à bord d’un bateau, voulant ressusciter Che Guevara avec l’aide d’un sorcier de l’île totalement incompétent… Autour du héros, divers comparses fournissent situations et dialogues loufoques.
Comme dans le premier tome (La loi de la jungle, N.B. janv. 2005), le graphisme hyper-simplifié et la naïveté du héros font penser à une BD réalisée par un grand enfant, même si la satire sociale constamment présente relève de l’âge adulte. L’ensemble peut prêter à sourire, dans tous les sens de l’expression.