La Merditude des choses

VERHULST Dimitri

Jusqu’à ses quatorze ans Dimitri Verhulst vivait dans un village flamand avec son père et trois oncles chez sa grand-mère seule membre du clan à être sobre et capable d’entretenir un semblant de foyer. Tous les hommes sont sans travail fixe, pauvres et fiers de l’être. L’après-midi et jusque tard dans la nuit , ils laissent dans les bistrots des ardoises phénoménales et une bonne humeur qui attire les clients. Quand un ivrogne rencontre un autre ivrogne ils se racontent des histoires… de corps de garde qui mettent de l’ambiance que d’aucuns pourront juger grossières et scatologiques.

 

Après le film tiré de ce livre néerlandais, paraît cette traduction française. Dans cette autobiographie romancée, l’auteur-narrateur raconte par chapitres un épisode rocambolesque ou sentimental des aventures qu’il a vécues au milieu de ces soiffards impénitents, hauts en couleur, toujours prêts à défendre par tous les moyens l’honneur familial. Souvenirs teintés de nostalgie exprimée avec tendresse et indulgence.