La neige et l’acier (Dreams factory ; 1)

Pour faire vivre son père et son frère, Indira travaille à la mine de charbon malgré la silicose qui la ronge. Héroïquement souriante, la jeune fille veut à tout prix protéger le petit Elliot. Un jour pourtant, malgré la discrète générosité de son responsable, Indira ne peut pas se lever et c’est le petit garçon qui se présente à l’embauche. La riche propriétaire des mines le repère et entraîne l’enfant dans sa fabrique de jouets où les petites mains du garçonnet feront merveille ! Mais ce n’est que miroir aux alouettes : Elliot et le gentil Olin disparaissent.   Le scénario un tantinet convenu et larmoyant de ce diptyque steampunk se situe dans le Londres des années noires où les pauvres se tuaient au travail sous le regard indécent et concupiscent des riches. À mi-chemin entre BD et film d’animation japonais, la composition horizontale et la réalisation bleutée de cette histoire attirera un lectorat accessible aux bons sentiments et prêt à embarquer dans une recherche aventureuse. Ce premier tome, qui en dit trop et pas assez, laisse sur sa faim, mais n’est-ce pas là le secret de tout scénario en plusieurs volets ! (M.-F.L.-G.)