Paul Beautrelet, jeune chercheur, vainqueur d’un concours entre scientifiques de tous âges et tous horizons, est dans la foule qui découvre que l’on a volé la façade de la cathédrale de Strasbourg. Paul repère une femme, et un homme qu’il identifie comme Arsène Lupin – le vrai ? Leurs vies vont se croiser à l’occasion d’autres vols : celui de Facebook qui disparaît des écrans pendant vingt-quatre heures, celui des planches d’un célèbre auteur japonais de bandes dessinées, et d’autres encore plus extraordinaires. Il y a même la restitution de la véritable Joconde à l’occasion de l’inauguration du musée d’un petit émirat. Adrien Goetz (Intrigue à Giverny, NB juin 2014) ressuscite, cent dix ans après, le personnage de Maurice Leblanc, utilisant la même « astuce ». Il crée des événements et des individus rocambolesques, parfois dignes de James Bond, au milieu d’aventures et de personnages réels du XXIe siècle, qu’il met en scène avec humour non sans se moquer des réseaux sociaux. Ce n’est pas une copie, c’est une transplantation, que l’on a du mal à suivre si l’on n’est pas familier d’Arsène Lupin, dont les exploits sont difficiles à avaler. À y perdre son latin. (P.B. et D.C.)
La nouvelle vie d’Arsène Lupin
GOETZ Adrien