Depuis leur enfance, Nick, son frère aîné Alan et leur mère, magicienne devenue folle, sont traqués par un terrible magicien, Black Arthur, qui veut récupérer un talisman. Peu avant de déménager une nouvelle fois, d’Exeter vers Londres, ils font la connaissance d’un frère et d’une soeur: le garçon, Jamie, porte à la cheville la marque des démons et risque la mort à brève échéance. Contre l’avis de Nick, Alan décide de l’aider.
La narration adopte le point de vue de Nick, le cadet armé d’un glaive, brutal et méprisant, quasi dépourvu de sentiments. La fin explique ce trait de caractère (c’est un démon), mais n’empêche pas qu’il rende la lecture assez inconfortable, voire déplaisante, puisque le lecteur est, de fait, invité à s’identifier à lui. Si le roman démarre rapidement avec une attaque de démons, le rythme ralentit très nettement ensuite, pour ne se réveiller vraiment … que dans les dernières pages: enfin de l’action et du suspense! Cette fin ne suffit pas à racheter un livre bavard, aux explications « techniques » parfois confuses, à l’écriture poussive et aux psychologies schématiques.