La nuit, tous les loups sont gris.

STAALESEN Gunnar

À Bergen, en Norvège, Varg Veum, détective privé, personnage créé par l’auteur et suivi dans tous ses romans (cf. Le loup de la bergerie, NB février 2002), est ici confronté à une vieille affaire non élucidée. N’étant pas débordé de travail, il passe beaucoup de temps dans un bar. Il y fait la connaissance d’un policier retraité qui lui raconte les faits sur lesquels il a enquêté (un incendie dans une usine de peinture en 1953) et lui fait part de ses soupçons sur un individu traître à la patrie et boiteux… La mort brutale du policier, suivie d’une autre mort peu vraisemblable, entraîne Veum dans une quête sans merci jusqu’à ce qu’il trouve la clef de l’énigme.

 

On observe une fois de plus la manière de Gunnar Staalesen : son héros est un solitaire, ayant un net penchant pour l’alcool, qui ne manque pas d’humour et se moque de lui-même. Les policiers reconnaissent ses compétences, l’apprécient cependant plus ou moins. Le suspense traîne en longueur, mais l’atmosphère trouble et brumeuse du port norvégien est très bien rendue.