Grâce à son compagnon, le célèbre écrivain belge Simon Bersie, Naëlle a surmonté les horreurs de la maltraitance subie dans son enfance. Mais le sort de sa soeur Evelyne continue de la tourmenter : elle ne l’a pas revue depuis la sortie de la cave où elles étaient enfermées avec leur mère. Se sentant désormais plus sereine, elle prend prétexte de courses spéléologiques pour explorer certaines pistes. Ses recherches la mènent dans un village isolé où vit une étrange communauté dont tous les enfants ont une main sans auriculaire. Assistée de Nicolas, son chat fidèle, elle mène l’enquête et se trouve confrontée à des forces destructrices. Véronique Biefnot (Les Murmures de terre, NB juillet-août 2012) poursuit, dans ce troisième et dernier volume, l’histoire de sa jeune héroïne chez laquelle la fragilité psychologique laisse place à une grande force de vie et révèle une personnalité inattendue. Le roman est construit en de nombreux et courts chapitres dans lesquels les personnages s’expriment tour à tour. Ponctuant le récit, s’intercalent de mystérieux petits textes dont le sens déconcerte. Bien que certaines invraisemblances en brouillent parfois la compréhension, l’intrigue est bien menée et ménage le suspense final.
Là où la lumière se pose
BIEFNOT Véronique