Là ou rien ne meurt

Cet automne-là, Nîmes subit des inondations catastrophiques. Paul, écrivain, la quarantaine, est inconsolable depuis la mort de sa femme. Au bord des eaux en furie, il songe au suicide, quand on lui annonce qu’un cadavre a échoué dans son jardin ! C’est celui d’un ami d’enfance. La police lui apprend qu’il a été assassiné… Surgissent également une énigmatique jeune femme qui a peut-être deux cents ans, une comète, un cercueil voyageur, des amis fidèles, une mère éplorée, un voyage à Prague !  Ce thriller brille par son romanesque ; le rythme est soutenu, c’est indispensable, mais les personnages ont un supplément d’âme ; ils renvoient à une notion déjà vieille de la fidélité, de l’amour blessé qui survit. Les jolies femmes n’ont pas seulement une plastique éblouissante, elles ouvrent la porte de mondes différents, cachés, parfois très anciens. La menace mortelle qui pèse sur le héros lui permet à nouveau d’aimer la vie, de se battre, d’explorer pour comprendre. Écrit par deux amis d’enfance, plein de générosité, de lyrisme, et de descriptions pittoresques, c’est le deuxième ouvrage des auteurs, espérons qu’il y en aura d’autres ! (E.B. et T.R.)