La parole perdue ; 2

LENOIR Frédéric, CABESOS Violette

Alors qu’elle travaille sur le site de VĂ©zelay, Johanna, archĂ©ologue, reçoit un appel de Tom, un collĂšgue effectuant des recherches Ă  PompĂ©i, lui apprenant le meurtre d’un collaborateur, puis d’un autre. Venu en visite, Tom offre une piĂšce de monnaie ancienne Ă  Romane, la fille de Johanna. Peu aprĂšs, la petite fille est sujette Ă  de terribles cauchemars accompagnĂ©s de fiĂšvres violentes. Pour la soigner, la maman fait appel Ă  un hypnotiseur qui rĂ©vĂšle que Romane est en train de revivre le calvaire d’une jeune chrĂ©tienne de Rome au moment de l’éruption du VĂ©suve.

 

Les auteurs de ce thriller archĂ©ologique Ă©rudit l’ont construit autour du mystĂšre des seuls mots que le Christ aurait Ă©crits, ceux dessinĂ©s dans le sable lorsqu’il fut consultĂ© sur le sort de la femme adultĂšre, et qu’aurait recueillis Marie Madeleine. Comme dans leur prĂ©cĂšdent roman (La promesse de l’ange, NB avril 2004), ils alternent le dĂ©roulement de l’action entre l’empire romain sous NĂ©ron, le VĂ©zelay au Moyen Âge, et PompĂ©i et le VĂ©zelay d’aujourd’hui. La longueur de ce rĂ©cit historique, trĂšs dĂ©taillĂ©, et le rappel continuel des aventures prĂ©cĂ©dentes de l’hĂ©roĂŻne finissent par essouffler. Le finale rocambolesque et peu crĂ©dible prĂ©figure une suite Ă  ces pĂ©ripĂ©ties Ă©sotĂ©riques.