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Venu d’Orient, le mal répandit la terreur en Méditerranée dès le VIe siècle avant d’atteindre l’ampleur de la Peste Noire qui décima un tiers de la population européenne de 1348 à 1350.
L’ouvrage décrit la maladie, ses modes de propagation, les soins inopérants, la peur de la mort omniprésente, qui marque les mentalités, leur manifestation dans l’art, la littérature et les retours de l’épidémie au fil des siècles. Cette mise en perspective ouvre des pistes sur le développement de la médecine et les progrès de l’hygiène, et sur les grands fléaux de l’humanité. Une analyse accompagne les documents légendés, complétés par des illustrations restituant le climat de l’époque, et par une citation d’un contemporain.
Quatre pages panoramiques se déplient sur une ville touchée par la peste : confinement des malades, cadavres jonchant les rues, charniers, désolation toucheront particulièrement en ces temps d’épizootie, de peur de la pandémie et de représentation du squelette en art.