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Un jour de 1865, un vallon tranquille est choisi pour y faire passer une ligne de chemin de fer. De toutes parts, fusent les protestations. Tout est chamboulé. Naît, pour l’arrêt du train, une charmante petite gare avec un jardinet, des roses trémières et surtout un chef de gare coiffé d’une casquette. Tout le village était là au premier passage du train et tous finirent par s’habituer à son bruit et à son odeur. Le village se réglait sur son passage. Cela faisait du mouvement ! Mais un jour de 1940, les habitants préférèrent le car, plus pratique ! Plus de train. Alors les habitants eurent peur pour leur petite gare !
Peinture des multiples facettes d’un village avec ses habitants et ses activités : sur fond écru, les illustrations en pleine page, teintées de réminiscences de Raoul Dufy, s’étalent en regard du texte, à l’aise dans le format oblong. Sur des fonds rouges ou ocre, le pinceau trace en noir, avec finesse, des impressions, une histoire – comme la respiration du village. Un album sur le temps qui passe, empreint de nostalgie souriante.