L’Angleterre médiévale. Gitallègre vit au sein de La Maison du Corbeau. Il est fiancé à l’Otage, de la Maison de la Rose.Elle est enlevée par des cavaliers venus de la mer. Gittalègre poursuit les ravisseurs et pense la retrouver sur l’Île de Rançon, lieu de mauvaises rencontres…Il part ensuite pour le pays de La Plaine étincelante dont les habitants sont jeunes, heureux et où la mort n’existe pas. Quand William Morris, poète, peintre, éditeur, architecte et activiste socialiste, publie ce livre en 1890 il rompt alors avec la littérature très réaliste de l’époque victorienne. Maître de la fantasy, il mêle le conte et le récit historique, créant ainsi un univers magique. A travers le personnage du jeune Gitallègre, preux chevalier, il fait l’éloge de la droiture, de la fidélité, du courage et de l’amitié, vertus qui triomphent de tous les obstacles. Proche de l’utopie, ce roman à la fois épique et initiatique, est servi par une écriture riche en métaphores, allégories, jeux de mots et joliment désuète. Un agréable moment d’évasion. (C.R.-G. et A.-M.D.)
La plaine étincelante
MORRIS William