La Porte d’Ambre

ELLIOTT Patricia

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Le domaine de Murkmere (L.J.A., juin 2006) est Ă  nouveau le thĂ©Ăątre de graves Ă©vĂšnements. Leah, la niĂšce du Seigneur Protecteur, soupçonnĂ©e d’ĂȘtre une « Avia » mi-femme mi-oiseau a disparu. Les sbires du MaĂźtre sont venus arrĂȘter pour de mystĂ©rieuses raisons la jeune servante Scuff, orpheline sans nom, persuadĂ©e d’avoir commis un crime inexpiable en ayant, par le passĂ©, mangĂ© de la viande offerte au Grand Aigle. Une poursuite sans pitiĂ© les rĂ©unit tous devant la Porte d’Ambre, qui s’ouvrira grĂące au sacrifice de certains.

Le puissant symbole littĂ©raire de la porte structure tout ce roman. Scuff sera tour Ă  tour enfermĂ©e, dĂ©livrĂ©e ou devra tenter par elle-mĂȘme de la franchir. Un dessin de clĂ© fractionne d’ailleurs les sous-chapitres. Ainsi, volontĂ©, courage, foi dans l’amour abattent les obscurantismes sur lesquels s’appuie un pouvoir cruel, mais d’autres batailles s’annoncent dans le tome suivant. Reprises de lĂ©gendes et Ă©vĂšnements surnaturels, ou interprĂ©tĂ©s comme tels, crĂ©ent un climat mystĂ©rieux. L’ aventure romanesque captive toujours, et la dĂ©couverte de liens de parentĂ© inattendus entre les hĂ©ros vient encore resserrer le noeud de l’action.